Dès la fin de la Première Guerre mondiale, les industries métallurgiques belge, française et luxembourgeoise sont en plein essor. Alimentées par le coke et le charbon dus au titre de dommages de guerre par l’Allemagne, elles fonctionnent à plein rendement. Cette intense activité entraîne une recrudescence du trafic ferroviaire sur la ligne Athus-Meuse. Les gares existantes sont incapables d’absorber le trafic. En 1924, l’État décide alors la construction de deux gares de formation, à Latour et à Stockem.
Pour construire cette nouvelle gare, entre 160 et 190 hectares vont être achetés sur les communes de Latour, Saint-Mard et Ruette. Le projet est étudié pour traiter journellement 5000 wagons. Les travaux commencés en 1924 ne seront jamais vraiment terminés. La crise de 1929 et les fermetures successives des usines métallurgiques régionales mettront un coup d’arrêt aux investissements de la SNCB à Latour.
Le site finira par être revendu à l’Intercommunale Idélux qui l’aménagera pour y accueillir des entreprises de tailles diverses. Aujourd’hui, 100 ans plus tard, il est en passe d’être assaini et réhabilité afin d’y installer de nouvelles entreprises.
Infos pratiques
Exposition du 19 avril au 30 octobre 2025